Cycle « Sanglornis prima » de Didier Quesne

Une série qui commence en science-fiction et qui s’achève en fantasy. Chaque roman se déroule 200 ans après le précédent et peut donc se lire de façon indépendante.

Grâce à des manipulations génétiques, les hommes ont créé leur ultime prédateur : le Sanglornis prima. Parviendront-ils à s’en débarrasser ou devront-ils s’adapter ?


– Tome 1 –

Les Chasseurs

(science-fiction)

Didier Quesne

Collection Fractales Science-Fiction
janvier 2012
(1ére éd. 2001)
264 pages
ISBN : 978-2-915653-42-7
Prix : 17 Euros
État : disponible


– Tome 2 –

Dangereux Élevage

(science-fiction)

Didier Quesne

Collection Fractales Science-Fiction
avril 2002
286 pages
ISBN : 978-2-910899-49-3
Prix : 19,30 Euros
État : disponible

 


– Tome 3 –

Empire

(fantasy)

Didier Quesne

Collection Fractales Fantasy
septembre 2002
320 pages
ISBN : 978-2-910899-55-4
Prix : 21 Euros
État : disponible

 


– Tome 4 –

Âmes d’État

(fantasy)

Didier Quesne

Collection Fractales Fantasy
février 2003
240 pages
ISBN : 978-2-910899-70-7
Prix : 15,20 Euros
État : disponible

 

Comment les « Sanglornis prima » ont-ils été écrit ?

Sanglornis prima, vu par Didier Quesne

 « Le premier que j’aie écrit dans cette tétralogie, c’est Empire.

Il est venu de la première phrase du bouquin : “Comme tous les soirs, il était là”. Qui était là ? pourquoi ? et c’est où ce  “là” ? Ce pouvait être une auberge. Allons-y pour l’auberge. Et ce “il”, c’était qui ? Un type. OK, un type. Comment ? grand ? petit ? Je le vois, ce bonhomme, assis à sa table, son visage caché dans la capuche de sa mante. Il paraît redoutable, puisqu’il ne bouge pas, puisqu’il semble grand. Il est en tout cas très mystérieux. Qu’est-ce qu’il fait là ? il attend. Donc, il faut comprendre ce qu’il attend. Il faut l’expliquer. Et, à partir de ce moment-là, tout s’enchaîne. Ce Puissant, il aurait pu être chasseur, marin, une foule de choses, mais non, il est Puissant.

Les sanglornis ont occupé une place particulière parce que, eux aussi, viennent d’un rêve de bête un rien sanguinaire (j’ai des rêves étranges, finalement…). Donc, quand j’ai terminé Empire, j’ai eu envie de les créer, ces bêtes. J’ai alors écrit Les Chasseurs. J’ai bien aimé replacer cela dans un cadre connu. Cette histoire s’est mise en place très rapidement et je crois me rappeler que j’ai dû la terminer en six mois. Les seuls soucis que j’aie rencontrés se sont placés dans la cohérence des réactions administratives. Je me suis parfois demandé ce qui se passerait dans de telles conditions, et si je n’exagérais pas un peu. Logiquement, pour arriver à Empire, il fallait une transition pour basculer d’une civilisation dans une autre.

Cela a donné Dangereux élevage. Celui-là également a été rapidement écrit. J’ai beaucoup aimé décrire les plateaux dans la neige, le personnage de Aylis, tout ça… La fin de cette série est venue du fait qu’il me paraissait normal, ou tout du moins probable, que se produise une co-évolution entre les deux espèces de super prédateurs que formaient les sanglornis et les humains.

 C’est à partir de cette idée que j’ai écrit Âmes d’État. Je sortais d’une histoire personnelle très douloureuse et le personnage “principal” (je n’aime pas tellement ce terme) ne pouvait qu’être un peu triste, un peu paumé, et un rien sans espoir. »

Didier Quesne