La voix des dragons

La voix des dragons
Didier Quesne

Collection Fractales Fantasy (FF 49)
avril 2005
288 pages
ISBN : 978-2-915653-11-3
Prix :
17,70 € (papier)
4,99 € (numérique)
État : disponible

Illustration : Sandrine Gestin

200 ans après Dragonne

Lorsque Guivre se réveille un matin avec le désir impérieux de consommer de la viande fraîche, il ne fait que suivre la voix intérieure qui lui promet un grand avenir. Le contenu de son réfrigérateur n’y suffit pas, il sait que c’est ailleurs qu’il trouvera la viande nécessaire pour débuter sa lente transformation… Et s’il le faut, en consommant ses propres congénères.

Vigie Watcher sait au plus profond d’elle-même que l’humanité va connaître une nouvelle ère et que si elle ne fait rien, l’espèce humaine risque de disparaître au détriment d’une espèce beaucoup plus puissante, beaucoup plus sanguinaire.

En interrogeant sa mère, elle apprend qu’elle fait partie d’une caste puissante, les vigilants, qui sont là pour arrêter l’éveil des dragons. Mais comment faire ? Puisque sa mère n’a jamais rien voulu lui dire à ce sujet, reléguant le réveil des dragons à de simples contes pour enfants…

Elle ne s’est pas trompée, l’éveil des dragons est proche, et comme il y a deux cents ans dans le château de Lilith de la Queyrie, ils revêtiront d’abord forme humaine…

La voix des dragons (numérique)

La voix des dragons (papier)


Numérique



Papier


Les premières lignes

Au loin, par-delà les tours et les immeubles, traversant les avenues désertes et silencieuses, se coulant sous les ponts, flou comme un spectre, un appel. Amer. Sombre et impérieux, trouble et séduisant, s’imposait dans l’esprit exténué, malmenait le fragile sommeil, créait des cauchemars de soirs glauques et interminables, et déclenchait de terribles envies inavouables dans l’étouffante solitude de la nuit artificielle.

Guivre s’éveilla.

L’auteur

L’illustratrice

Professeur de géologie à l’université de Dijon, Didier Quesne cultive de nombreuses passions qui vont des longues balades en forêt à la pratique du kendo (sabre en bois japonais).
Il a toujours aimé lire. Dans tous les genres : du roman de S-F au polar, en passant par l’essai philosophique, le pavé scientifique, les recettes de cuisine ou les modes d’emploi de grille-pain.
Pour ses enfants, il a toujours aimé raconter des histoires, le plus souvent inventées. Passé à l’écriture voici plusieurs années, il s’y plaît et entend y rester.

Née en 1969 à Quimper (France), Sandrine Gestin s’est toujours imprégnée de la culture et de l’imaginaire celtique. Cette inspiration se retrouve dans ses tableaux, au même titre que ses influences picturales : les préraphaélites, Vermeer… Après des études à l’ESAG, elle se tourne vers le monde de la presse, la revue et le jeu vidéo ; mais c’est l’édition qui lui donne ses lettres de noblesse, lorsqu’elle réalise en 1994 sa première couverture de roman. Depuis, elle a travaillé pour les plus grands éditeurs.

Sandrine Gestin a quitté Paris pour s’installer dans un village médiéval, dans le Lot.

Comment « Dragonne » et « La voix des Dragons » ont été écrits ?

Dragonne & La voix des dragons, vu par Didier Quesne

« Ces deux bouquins n’ont pas été écrits à la suite l’un de l’autre, car je suis incapable de prévoir ce que je vais écrire quand j’ai terminé une histoire. S’il me souvient bien, Dragonne a été écrit entre Dangereux élevage et Âme d’État, mais je n’en suis plus très sûr. Toujours est-il que Dragonne est venu de l’écriture du billet que Jean fait remettre à Lilith de la Queyrie lors d’une soirée mondaine. Ce billet qui commence par : « Me serait-il enfin donné, Mademoiselle, de vous ouvrir mon cœur ? Voici que, par un caprice du destin que je ne m’explique pas, je trouve enfin le courage de vous faire parvenir ce billet… », a immédiatement placé l’histoire dans une période où l’on parlait de façon un peu précieuse. Ce ne pouvait donc pas se situer dans un temps moyenâgeux. L’empire, alors. Post-napoléonien, pourquoi pas ? À qui s’adressait-il, ce billet ? et qui l’écrivait ? il ne pouvait s’adresser qu’à une jeune fille, ou jeune femme, de caractère. Je l’ai vue terrible, terrifiante (un psy en dirait certainement bien des choses…). C’est de là qu’est venue l’idée du dragon. La suite est logique. Une société très ancienne, secrète quand les dragons ne sont pas sur Terre, très hiérarchisée, avec ses tensions, ses luttes d’influence. Classique, quoi. D’ailleurs, quand je vois ce qui va sortir au ciné le 20 décembre¹, j’avoue éprouver une certaine pointe de jalousie…

La voix des dragons est venu bien plus tard. Je ne partais pas pour écrire quelque chose de ce genre mais, assez rapidement, les dragons sont revenus dans ma tête, et je me suis plu à placer cette histoire dans les temps actuels. Je ne sais pas s’il y aura une suite. »

Didier Quesne

¹. Didier Quesne parle ici d’«Eragon ».

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