Les feux de l’armure

Les Feux de l’Armure
Olivier Boile

Collection Fractales Fantasy (FF 66)
avril 2013
252 pages
ISBN : 978-2-915653-45-8
Prix : 17,50 €
État : disponible

Illustration : Nicolas Ryser


L’unique roman de fantasy à lire avec un plan du métro parisien…

C’est pour faire plaisir à sa mère que Godefroi Brouillon a passé son diplôme de chevalier. Même s’il a dû s’y reprendre plusieurs fois, le voilà enfin propriétaire de son château, de son cheval – qui ne s’exprime que par cadavres exquis – et de tous les problèmes liés à sa charge. Bien que la guerre fasse rage entre les Elfes et les Nains à quelques lieues de chez lui et même s’il se doute qu’il y a quelque chose de pourri au royaume de Youkay, il pressent, en ce début du XIVe siècle, que le monde des chevaliers ne va pas tarder à tirer sa révérence…

Les premières lignes

La vallée, froide et déserte, savait qu’elle serait bientôt le théâtre d’une de ces empoignades féroces dont raffolent les hommes depuis l’aube des temps.

Histoire d’agrémenter le spectacle promis, elle s’était parée de tous ses atours, marécages, fondrières, boue traitresse et autres pièges conçus pour transformer une confrontation banale en un massacre indéfinissable. Si les petits ruisseaux font les grandes rivières, on sait aussi que d’abjectes boucheries font de belles chansons de geste. Les ménestrels ont été les premiers à réaliser que le sordide fait vendre, et ce bien avant la presse à scandale. L’agonie d’un héroïque Roland brisant son olifant au sommet d’une montagne de cadavres, il n’y a rien de tel pour captiver un auditoire.

L’auteur

L’illustrateur

Vendeur le jour, agent secret la nuit, Olivier Boile trouve également le temps d’être passionné par la BD, la littérature et l’Histoire. Comme beaucoup de geeks de sa génération, il s’est d’abord intéressé aux «Livres dont vous êtes le héros». Puis, au tournant du siècle, le démon de l’écriture le saisit pour de bon, et ne le lâchera plus.
Il est l’auteur de plusieurs romans et d’une centaine de nouvelles s’inscrivant dans les littératures de l’imaginaire : fantasy, fantastique, science-fiction, tout en s’enrichissant de nombreuses thématiques : histoire, érotisme, littérature générale…
Actuellement âgé d’une trentaine d’années, il réside à Montpellier, après avoir quitté sa Picardie natale.

Nicolas Ryser est né en 1976 à Ivry-sur-Seine.

En parallèle à ses études en section Métiers d’Art à l’école Estienne de Paris, il publie ses premiers dessins dans la revue Casus Belli et collabore à Hystoire de fou  un jeu de rôle de Denis Gerfaud, publié aux éditions Nestiveqnen.

Depuis, il a réalisé un grand nombre de bandes dessinées (pas moins d’une quinzaine à son actif). Parmi ses principales séries, on lui doit Les Yeux d’Edith (Vents d’ouest) ou des œuvres plus personnelles, comme Hariti (Glénat).

Il travaille actuellement sur la trilogie Les derniers argonautes, dessiné par Jean-Blaise Djian et Olivier Legrand (Glénat).

La couverture

À gauche, la couverture en format paysage réalisée par Nicolas Ryser.

À droite, la couverture éditée.