Chroniques des Franges Féeriques

Chroniques des Franges Féeriques
Nicolas Cluzeau

Collection Fractales Fantasy (FF 48)
mars 2005
320 pages
ISBN : 978-2-915653-09-0
Prix : 18,70 €
État : disponible

Illustration : Sandrine Gestin


Deux enquêtes d’Harmelinde de Crommlynk

Lorsque le seigneur Avaril vient demander son aide à Bonisal – archimage des Franges Féeriques – pour contrer la malédiction qui touche ses enfants, il trouve porte close : Bonisal est en voyage, laissant son domaine à ses deux apprentis-mages : Ersean et Harmelinde. Face au désarroi de Bonisal, ceux-ci s’engagent, au nom de leur maître, à lui prêter main-forte et même s’ils ne sont encore que de tout jeunes magiciens, les dangers qui les attendent ne leur font pas peur. Pourtant la malédiction les entraînera bien loin des Franges Féeriques…

Les premières lignes

Cette nuit-là, quatre chasseurs, dissimulés sous de très larges capes de drap sombre, sortirent du grand tertre dégoulinant. Celui-ci s’élevait à présent sur plus de dix pieds au-dessus du marais. De petites cascades marquaient les points où le tertre avait été submergé quelques instants auparavant.

L’un des chasseurs, dont les yeux globuleux regardaient le ciel étoilé avec intérêt, fit un petit bond de ses pattes musclées de batracien. Il dit d’une voix coassante :

« Il est temps. Lâchons l’appât. »

L’auteur

L’illustratrice

Nicolas Cluzeau est à présent pleinement installé en Turquie, à Ankara. Il partage son temps entre l’étude de l’histoire turque et byzantine, le développement de son gigantesque Multivers par l’écriture et le jeu, et sa vie familiale. Admirateur de J.R.R. Tolkien et de Jack Vance, il vient de redécouvrir avec passion et enthousiasme ces deux auteurs dans leur langue natale.

Née en 1969 à Quimper (France), Sandrine Gestin s’est toujours imprégnée de la culture et de l’imaginaire celtique. Cette inspiration se retrouve dans ses tableaux, au même titre que ses influences picturales : les préraphaélites, Vermeer… Après des études à l’ESAG, elle se tourne vers le monde de la presse, la revue et le jeu vidéo ; mais c’est l’édition qui lui donne ses lettres de noblesse, lorsqu’elle réalise en 1994 sa première couverture de roman. Depuis, elle a travaillé pour les plus grands éditeurs.

Sandrine Gestin a quitté Paris pour s’installer dans un village médiéval, dans le Lot.

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