Cycle « Irvin Murray »

Aventures sur les hauts plateaux afghans

Dans les vallées oubliées d’Afghanistan veillent encore des créatures d’un autre âge…

1930 en Afghanistan.

Baroudeur, aventurier, chasseur de trésors, Irvin Murray est un peu tout cela à la fois. Lors de ses expéditions dans les profondes vallées de l’Hindou Kouch, il doit faire face à des phénomènes étranges, voire dangereux, et à des créatures avides du sang des humains…

Aventure, poésie, angoisse et érudition, voici autant de termes qui pourraient caractériser ces incroyables nouvelles de Paul Martin Gal.

Son premier recueil « La Cité des Lamentations » a reçu le plus prestigieux des prix littéraires : le Grand Prix de l’Imaginaire.

Toutes ces nouvelles mêlent l’exaltation des grandes aventures de Robert E. Howard, le fantastique chtonien de Lovecraft, magnifiés par l’érudition de Paul M. Gal, archéologue de l’imaginaire.

Chronologie approximative de la vie d’Irvin Murray

Voici l’ordre de lecture des nouvelles

Vers 1904 : Naissance sur l’île irlandaise d’Aran.

À partir de 1922-1923 : Étudiant à l’université d’Oxford, en archéologie et anthropologie, semble-t-il.

Octobre 1926 : « Les Démons d’Ynis Mon » (in Sur les traces de Lovecraft 1) : une tournée d’inspection archéologique sur l’île d’Anglesey, qui vire au désastre.

Vers 1927 : Départ pour l’Afghanistan.

Fin 1927 (?) : « La Cité des Lamentations » (in La cité des Lamentations) : première incursion documentée d’Irvin Murray en Afghanistan.

Décembre 1927 : « Dans les Jardins d’Angra Mainyu » (in Ainsi parle le dernier homme) : Arrivée à Kaboul et rencontre avec Zuleika.

Entre janvier et octobre 1928, plusieurs expéditions solitaires en Afghanistan sont attestées, sans qu’on n’en connaisse la chronologie de manière certaine :

« La Venue du Vetr » (in La cité des Lamentations) : première visite d’Irvin Murray dans la région montagneuse du Kafiristan ; rencontre avec Kam Shyok et, incidemment, avec l’émir d’Afghanistan.

Octobre 1928 : « La Tour des Vents » (in La cité des Lamentations) : première aventure connue avec Yar Khattak, son ami, un guerrier légendaire de la tribu Khattak, à moins qu’il ne soit Afridi : les sources évoquent les deux possibilités. Peut-être ce Pashtoun était-il lié à ces deux tribus de l’Hindou Kouch ? On ne connaît ni la date de la rencontre entre les deux hommes (forcément entre janvier et octobre 1928), ni les circonstances.

Novembre 1928 : « Le Talisman de Malak Taus » (in La cité des Lamentations) : lors d’un bref séjour à Dublin, Irvin Murray fait la connaissance mouvementée de Lord Howard Kingsley, du Sikh Tughral Singh et des Yezidis.

Entre décembre 1928 et février 1929 : une escale en Égypte est attestée, mais à ce jour non documentée.

Février 1929 : « Le Temple noir de Shaykhan » (in La cité des Lamentations) : suite et fin de l’aventure avec les Yezidis, au nord de la Syrie, et retour en Afghanistan. Tughral Singh suit Murray jusqu’à Kaboul.

À partir de mars 1929, d’autres expéditions en Afghanistan sont attestées, sans qu’on n’en connaisse la chronologie de manière certaine :

« La vallée de l’Homme mort » (in La cité des Lamentations) : rencontre avec un officier britannique nommé Franck Burton (certains pensent que cette aventure s’est déroulée au printemps 1928 : c’est possible).

« Le dernier homme » (in Ainsi parle le dernier homme) : Murray s’interpose dans une querelle entre les tribus Ostizaï et Khokani.

Mars 1930 : « Que cesse la nuit » (in Que cesse la nuit) : découverte de la cité interdite de Shignaq, au Badakshan, fief des tribus ouzbeks et de leur chef mystérieux, le Beg. L’Irlandais n’y demeure qu’une nuit.

Mai 1930 : « Le Spectre des Nuits » (in Que cesse la nuit) : rencontre avec Ethan Cumming, officier écossais du régiment indigène des Scouts Waziris, en service sur la Frontière du Nord-Ouest (Empire des Indes), sa fille Maisie, et avec Peter Buchan, un jeune impertinent de l’Intelligence Corps britannique.

Septembre 1930 : « Le Rejeton » (in Que cesse la nuit) : séjour d’Irvin Murray en Écosse, chez les Cumming, et retrouvailles avec Henry Balfour ; partie de camping dans les Pennines.

Décembre 1930 : « Le Pays noir » (in Ainsi parle le dernier homme) : suite de la précédente aventure (en lien avec « Celui qui Attend » (in Ainsi parle le dernier homme), troisième récit du cycle relatif au nord de l’Angleterre). Une aventure immobile, qui est l’objet de virulentes discussions quant à sa réalité.

Décembre 1930 ou début janvier 1931 : « Memento mori » (in Ainsi parle le dernier homme), escapade avec Henry Balfour à Lake District (nord de l’Angleterre) – et au-delà…

Mars 1931 : « La Main de Yush » (in Que cesse la nuit) : retour de Murray au Kafiristan, en compagnie de Yar Khattak, Tughral Singh et Kam Shyok.

Printemps 1932 : « Le Sang du Moghol » (in La cité des Lamentations) : nouvelle aventure avec Yar Khattak.

« La Source de l’Efriit » et « Rêve » (in La cité des Lamentations) : ces courts récits, de nature intime, témoignent du lien unissant l’aventurier à Zuleika, la Persane de Kaboul ; ils se sont connus peu avant les événements racontés dans « La Venue du Vetr » (in La cité des Lamentations) (voir « Dans les jardins d’Angra Mainyu » (in Ainsi parle le dernier homme)). « Le Howdah Hunter » (in Que cesse la nuit) et « L’Ombre du Ghazi » (in Que cesse la nuit) (novembre 1930) sont aussi des récits relatifs aux relations personnelles entre Murray et Zuleika.